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L’ARGENT, UN OUTIL VRAIMENT OBLIGATOIRE


Ce devrait être beau de bien vivre sa vie quand l’argent à dépenser n’est pas sale! Lorsqu’on se pose la question sur la création d’argent, on pense immédiatement à l’image de la planche à billet. Imaginons une machine qui utilise de l'encre et du papier et qui imprime l'argent que nous dépensons tous les jours. A bien l’observer, ce morceau de papier en soi ne représente pas grand chose si ce n’est qu’une feuille mince couverte de dessins propres aux caractéristiques du pays qu’il représente.
Mais quand on se pose la question sur sa capacité d’action, on pense immédiatement que l’homme est sous sa domination et sous sa protection.
“L’argent est une nouvelle forme d’esclavage. Il se distingue de l’ancienne par le fait qu’il est impersonnel, il n’y a pas de relation humaine entre le maître et l’esclave”. Cette phrase empruntée à Léon Tolstoï retient l’attention de plus d’un pour les raisons que voici:
Dans la majeure partie des cas, on n’a de l’argent que pour soi. L’égoïsme est tellement de mise qu’on s’oublie parfois au point de devenir un harpagon de la pire espèce. L’argent est aussi un outil de blocage du système nerveux de l’homme. Quand il l’a en très grande quantité, il ne songe qu’à l’utiliser pour lui-même sans se soucier des gens qui n’ont pas de quoi se nourrir; il ne l’investit pas et adore l’admirer pour se satisfaire.
Quand on appartient à la classe en dessous de la classe moyenne où l’argent joue son vrai rôle de facilitateur, on s’érige en contrôleur judicieux pour essayer de mener à bien toutes ses activités administratives de peur de ne pas tomber dans une récession interne. On sait qu’on n’a pas droit de faire des dépenses inutiles pour ne pas encourir le risque de payer très chers tous les extras qui n’étaient pas inscrits à son programme.

Cette forme d’esclavage dont parle Tolstoï revêt un double aspect. Le riche devient non seulement esclave de son argent, mais encore il s’érige en colon pour imposer sa volonté aux gens générateurs de sa fortune.
Beaucoup de personnes pour avoir exercé une profession libérale dans la société se prétendent être de la classe moyenne alors que souvent leurs besoins extra ne peuvent être satisfaits. Tant qu’on n’est pas arrivé à faire certaines dépenses imprévues sans en encaisser le coût, on ne peut se prétendre être de la classe moyenne.
Un certain secteur de la société est obligé de planifier ses vacances en tenant compte seulement de son calendrier d’activités; cela représente le secteur riche, alors qu’il existe un autre secteur qui ne peut se payer le luxe d’aller en vacances sans planifier au préalable le coût de ses déplacements. Que dire des personnes qui ne savent pas à quel saint se vouer pour avoir la nourriture quotidienne?
Qui donc n’aimerait pas être dans la catégorie des gens pour qui dépenser quelques sous ne peut les déranger en rien? Malheureusement pour nombre d’entre nous, il reste beaucoup de marches à monter avant d’atteindre le sommet, si cela est encore possible.
La vie est faite de contradictions qui varient de l’infiniment petit à l’infiniment grand. En effet, le plus petit se sentirait le plus parfaitement bien du monde s’il était dans la situation économique d’un plus grand que lui et ainsi de suite.
J’ai pu constater le pouvoir de l’argent quand au cours d’un voyage planifié à Los Angeles j’ai découvert des choses merveilleuses dans le monde des super riches. J’ai tellement vu de choses intéressantes que je suis resté bouche bée. Du dehors étant j’ai pu voir le spectaculaire Neverland de Michael Jackson. Enfin, enfin……… Tout cela se ramène à cet outil d’utilisation qui, quand il est bien entretenu, accuse un rendement hors pair.
L’argent en soi n’est pas sectaire; il reçoit avec bienveillance celui qui devient son propriétaire. Cependant l’égoïsme des uns, la jalousie des autres et la mauvaise répartition des biens des hommes d’état sont responsables de tous les maux dont souffre le monde.
N’existe-t-il pas sur la terre une possibilité de vie normale pour tous ses habitants? L’homme ne l’a pas voulu et a préféré creuser davantage l’écart entre ses semblables. On ne peut cependant accepter la violence des uns sous la base d’une prise de conscience qui incite à vouloir accaparer le bien d’autrui acquis au prix de beaucoup de sacrifices.
C’est très beau d’avoir de l’argent propre et je ne critique pas ceux qui en ont en très grande quantité. Cette catégorie de gens est moins sévère envers les économiquement faibles. Quant aux autres qui ont fait fortune dans des conditions inhumaines et par abus de biens sociaux, je les plains.
Les réflexions de Frantz par Frantz C.

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