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DOUCE REVERIE

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Un beau matin de juillet, une joie débordante m’étreignait.
Je me laissais entraîner par ce sentiment profond
Qui me conduisait vers une destination inconnue,
Quand j’ai descendu de la voiture qui m’emmenait
Je me voyais sur une superbe plage inconnue
Que le soleil habillait de sa clarté argentée
Alors distrait et assis sur le sable chaud
Je regardais çà et là sans pouvoir parler
Car j’étais en communion intime avec cette nature
Qui tout en me faisant admirer ses merveilles
M’invitait à entrer dans son for intérieur
Pour découvrir combien grand est son amour pour moi
Comme je tombais en extase devant cette contemplation
Elle me laissait le champ libre pour me permettre de savourer
Cet amour qu’elle m’offre et qui ne fait pas souffrir
J’ai profité de l’occasion pour lui faire des confidences.
Peu après, je suis redevenu moi-même
Pour admirer sur le sable les empreintes d’Ève
Qui dans un maillot de bain impeccablement bien fait
M’irradiait de ses rayons invisibles.
Entre-temps la douce brise qui soufflait sur l’océan
Laissait entrevoir un mouvement en dent de scie des vagues
Qui venaient se briser à mes pieds.
Si Ève acceptait de boire un verre avec moi
Je serais le mieux du monde
J’avais oublié simplement qu’Adam n’était pas loin de moi
Frantz C.(Les réflexions de Frantz)

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