Accéder au contenu principal

LA PEINTURE, CET ART FUGITIF.

Vous est-il déjà arrivé d’observer un tableau sans jamais arriver à trouver l’expression lyrique qui s’y dégage. Est-ce que les artistes sont ces observateurs de la société, ces hommes qui souhaitent aussi faire bouger, évoluer le monde, à travers l’expression de leur art ? Est-ce que ces artistes dans leur inspiration égoïste pensent pour eux-mêmes tout en laissant aux observateurs le soin de deviner ce que bon leur semble ? Est-ce que la plupart de ces artistes savent exactement ce qu’ils peignent puisque leurs oeuvres auront une explication d’un public sélectif friand de bonnes oeuvres ? Fort de ces interrogations, je prends la liberté de définir l’artiste comme tout simplement, une autre façon de s’exprimer, de partager, de donner sans qu’il ne s’en rende compte.
Comment est venue à l’homme l’idée de peindre?
Je comprends très bien qu’à travers certains écrits l’homme peint les moeurs d’une société qui est responsable de tous les maux dont souffrent la plupart de nos frères. La peinture des moeurs de la société trouve aussi sa justification sur la toile de l’artiste avec en plus quelque chose de surréalisme que l’artiste lui-même ne peut expliquer.
L’auteur autour d’une multitude de crayons de couleurs, de fusains et de pinceaux peut être une artiste sensible et déterminée, instinctive et pourtant imprégnée de l'Histoire de la peinture, vivant un pied dans la réalité et l'autre dans l'imaginaire. Il peut être aussi un artiste qui ne sait même pas ce qu’il peint mais a la certitude qu’un connaisseur en peinture trouvera une explication à sa création.
Pour en savoir plus de la peinture, essayons de remonter à la peinture préhistorique juste pour tenter de trouver une signification aux premières peintures d’animaux que les hommes préhistoriques ont peints sur les murs. De nombreuses hypothèses ont été avancées quant à la signification de ces peintures. Certains pensent que les hommes préhistoriques ont peint des animaux pour attraper leur âme ou leur esprit afin de les chasser plus facilement. D’autres pensent qu’il s’agit d’une vision animiste et un hommage à la nature environnante. Ce qui est certain est que ces peintures résultent d’un besoin essentiel et inné d’expression ou bien encore qu’elles sont un moyen de transmission de l’information.
Quoi qu’il en soit, il est indéniable que la préhistoire a connu l’émergence de la peinture, une forme d’art qui s’est ensuite diffusée dans le monde entier. Il faudrait attendre la peinture de la Renaissance (XVIème siècle) qui reflète la révolution des idées et de la science. Ce siècle a vu le développement de la peinture sur chevalet. Les artistes ont inclus dans leurs peintures des représentations du monde ou des images produits de leurs propres imaginations. C’est une période de vies débordantes et actives dans le domaine de la pensée et de l’action qui conduit l’art et la littérature du moyen age au classicisme.
Même si la peinture et l’art contemporain ont continué à se développer à travers différents mouvements qui se caractérisent par les idées de pluralisme et de mondialisation, il n’en demeure pas moins vrai que la peinture reste un art fugitif qui s’explique de différentes façons suivant le côté partisan de celui qui l’interprète.
Frantz C.(Les réflexions de Frantz)

Visitez nos commanditaires, profitez de leurs offres stimulantes et compétitives. Faites-nous connaître vos marchands préférés et nous les ajouterons à notre liste.
Ne soyez pas timide! Notre public est friand de vos connaissances, vos secrets et vos pensées. Pour voir votre message s'afficher Au Coin de Majolie sans vous enregistrer, envoyez votre demande à majolie@aucoindemajolie.com
Vos commentaires sont toujours les bienvenus.
Réagir à notre blog c'est contribuer à sa réussite!

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

"Cahier-Haiti", nouvelle anthologie de la poésie haitienne

La nouvelle anthologie de la poésie haitienne, appelé "Cahier-Haiti", parue chez “Le Chasseur Abstrait" a été présentée au grand salon du livre en mars denier à Paris, où elle a eu un succès indéniable. par James Noël et Rodney Saint-Éloi Cette vaste publication, considérée par plus d’uns comme une mine d’or de la littérature haitienne contemporaine a eu comme maitre-d’oeuvre, le poète Fred Edson et James Noël. Appréciez la Postface de ce dernier, écrite avec la complicité du poète-éditeur Rodney Saint-Eloi. « Fondamentalement, la vie est tension » Frankétienne Cette anthologie a cela de très particulier en ce qu’elle rassemble à la fois un certain nombre de peintres et un nombre certain de poètes. Une union libre étalée sur plus de six cents pages, avec une soixantaine d’artistes parachutés de trois générations différentes. Une tentative de concilier aujourd’hui deux formes d’art, qui étaient pourtant si liées. On se rappelle au début du Centre d’Art en Haïti dans les a

MISSIONARY FLIGHTS INTERNATIONAL AU SECOURS DES RESCAPES DE L’APOCALYPSE HAÏTIENNE

 Nombreux sont les amis d'Haïti  de partout à travers le monde qui continuent assidûment à faire dons de leurs efforts, leur temps, leur argent pour aider les miraculés du cataclysme du 12 février 2010. Partout, on effectue des collectes de fonds, de fournitures médicales, d’eau, de nourritures… Les écoles, banques et entreprises privées américaines ouvrent leur porte comme point de donation pour faciliter ceux qui veulent aider. Les médecins, infirmiers et autres corps médicaux volontaires se rendent par centaines dans la capitale estropiée pour apporter leur expertise. L’Amérique et le reste du monde font preuve d’une sensibilité inouïe face à la souffrance de nos frères, sœurs et enfants haïtiens. Et pour cela nous ne cesserons jamais de les remercier. Deux semaines après le désastre, je me suis rendue, au local de Missionary Flights International un organisme privé sans but lucratif offrant un service aéronautique pour des missions chrétiennes en service en Haïti, la Républ

A QUOI JOUENT LES HOMMES?

Le jeu hante la vie des hommes depuis la nuit des temps. Il y a ceux qui parient, ceux qui font parier les autres, sans qu'on puisse savoir lesquels perdent le plus, lesquels sont les plus fous, et à quoi ils jouent, en vérité. Pour tenter de répondre à ce mystère, Christophe Donner plonge au cœur du XIXième siècle, à la naissance de la société de loisir, lorsque l'ancestrale passion du jeu s'empare des courses hippiques. Surgissent deux hommes d'affaires de génie, Joseph Oller et Albert Chauvin, qui se livrent une bataille sans merci en amassant une immense fortune. Dans cette fresque post balzacienne, on croise quelques grandes figures de l'époque, Lord Seymour et Eugène Sue, Henri Rochefort et les frères Rothschild, mais aussi la Goulue, Toulouse Lautrec, Emile Zola, jusqu'à Marcel Boussac et Monsieur X. Voici le grand roman sur le jeu, un jeu qui aura résisté aux guerres, aux révolutions et aux modes, que l'on peut voir comme un vice, un délire, un p