
Que de fois de très beaux souvenirs qu’on n’aimerait à jamais oublier nous sont devenus tellement insupportables que l’on ne sait quoi faire pour les éliminer de notre subconscient tant qu’ils nous rendent malheureux. Par contre, d’autres souvenirs qu’on aimerait constamment évoquer se meurent sans laisser de traces. Si l’on pouvait se rappeler des choses passées dès la naissance, l’on parlerait de vrai bonheur sur cette terre. L’on n’aurait pas à chercher à comprendre vainement l’inexplicable pour accoucher de quelque chose qui frise l’imperfection à cause de notre pauvreté de coeur. La mémoire, cette faculté de se rappeler des choses passées, de les connaître comme passées et de les localiser dans le passé, n’a pu venir au secours de l’homme pour l’aider à se retrouver là où il s’est perdu.
L’homme en n’ayant pas reçu comme cadeau de naissance la possession de la vérité s’est retrouvé dépourvu de quelques souvenirs qui, s’il pouvait se les rappeler, l’amèneraient à s’orienter vers la bonne destination.
Quand on se plonge dans le monde des souvenirs qui ont tant jalonné sa vie, on s’aperçoit tout de suite qu’il en existe qui, à peine arrivés se meurent.
Etre bébé enfant c’est s’oublier, c’est vivre pour vivre sans se soucier du reste. Les bébés quelque soit leur appartenance sociale, ont tous vécu ce moment agréable. Ces souvenirs qui échappent à l’adulte ne se répercutent-ils pas sur le destin de l’homme?
Pourquoi Jésus se loue d’avoir caché aux “ grands” ce qu’il a révélé aux tout-petits et persiste dans ses déclarations pour faire comprendre à plus d’un que si on ne se comporte pas comme des enfants, on n’aura pas la bénédiction divine? Sans pouvoir le démontrer, ce postulat permet de mettre en lumière la nette relation entre la Grandeur et l’Innocence. L’on ne saura pas de si tôt le contenu du dialogue ayant eu lieu entre le Puissant et la faiblesse intelligente qui a hérité d’une certaine liberté d’action en dépit des recommandations de son Créateur.
Fort de cette pensée ne peut-on pas dire que la vie et la mort se rencontrent à ce point critique de l’existence humaine? A chaque instant l’homme meurt et sans s’en rendre compte revient à la vie. Si la mort peut être considérée comme l’aboutissement de la vie, n’est-elle pas aussi le commencement de la vraie vie? Une vie passée au crible où les bons souvenirs vécus au moment de sa naissance se remémoreront à jamais.
Parfois on se laisse entraîner par ses pensées tout en essayant de faire tant soit peu un bilan de sa vie. Certains faits essentiels datés de notre naissance nous sont seulement rapportés par nos parents. Il y a eu obscurité totale pendant une certaine époque de sa vie alors que notre subconscient accumule des données qui vont servir plus tard dans la construction de l’être qui s’ensuivra. L’amour et la haine du passé se rencontrent à un carrefour où ni l’un ni l’autre ne contribue à l’épanouissement de l’homme. Après un autocritique de soi on n’arrive pas à se défaire de tout ce qu’on n’aime pas en soi.
La personnalité qui ne se crée qu’au fil du temps et qui reste en veilleuse en soi, est innée chez l’homme. Ne soyons pas égoïste et surtout n’ayons pas peur de la mort, vivons constamment avec cette pensée afin de nous préparer à mourir dans l’attente certaine de cette nouvelle vie, la vraie vie.
Frantz C.(Les Réflexions de Frantz
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